The History of Physiognomy

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Queen Mary University of London (London), Ecole Normale Supérieure (Paris), and Scuola Normale Superiore (Pisa)

 
 

 

 

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Malcolm Baker (University of California, Riverside)
‘“The Marble Index”: Physiognomy and the Sculptural Portrait in the Eighteenth Century’

The connections between physiognomic theory and sculpture have at times been clear and overt. Whether in Messerschmidt’s “character heads”, David d’Angers’ medals or the less well known phrenological busts by Samuel Joseph, the three-dimensional has been used to explore, exemplify and demonstrate the perceived truths of physiognomy. Yet, despite the use made by Le Brun of busts of philosophers and the attention paid by Lavater to the perceived ugliness of Socrates’ bust, references to the sculptural are surprisingly few and there has been little explicit comment about the role of the sculptural in the history of physiognomy. In much of the contemporary literature, the developing theories of physiognomy by Parsons, Buffon and Lavater were given visual expression through two-dimensional media, most notably the engraving. The same period, however, saw the emergence of the portrait bust as a central mode of representation which was increasingly being accorded sustained and close attention. Combining the general and particular, the formulation of the portrait bust as an ambitious and subtle genre involved in part a negotiation between the conventions of the character head and the representation of the specific individual likeness. This paper will examine the relationship between the new prominence of the genre and contemporary physiognomic theory in both Britain and France. As the bust and the statue were used to articulate emerging notions of selfhood and qualities of mind, (not least in the sculptural portraits of the philosophes), what notions of physiognomy are being brought into play? To what degree did the power and effectiveness of the bust assume a viewer whose eye was informed not only by Locke but also by Le Brun and Parsons? Conversely, what role did sculptural images play in the formulation of theories of Lavater and others? In considering these questions, this paper will explore the interconnections (and possible interdependence) between physiognomy and the sculptural portrait. By 1850 when Wordsworth could describe Roubiliac’s statue of Newton as “The marble index of a mind / Forever voyaging across strange seas of thought alone”, this association was very familiar. This paper will consider how the linkage between the two was established in the century before.

L'Index de marbre: la physiognomie et le portrait sculpté au dix-huitième siècle

Les connections entre la théorie de la physiognomonie et la sculpture ont à certaines époques été claires et ouvertes. Qu'il s'agisse des Têtes de caractères de   Messerschmidt's, des médailles de David d'Angersm ou des plus ou moins connus buste phrénologique de Samuel Joseph, les représentations en trois dimensions ont été utilisées pour explorer, exemplifier, et démontrer les vérités perçues par la physignomie. Pourtant, malgré l'utilisation par Le Brun des bustes des philosophes et de l'attention portée par Lavater à l'apparente laideur du buste de Socrate, les références à la sculpture sont étrangement rares, et il y a peu de commentaires qui référent explicitement au rôle de la sculpture dans l'histoire de la physiognomie. Dans la majeur partie de la littérature contemporaine, les théories en développement de Parsons, Buffon et Lavater sont représentées en deux dimensions, et particulièrement au travers des gravures. Cependant, au même moment le buste portrait émerge comme un mode crucial de représentation auquel est accordé une attention plus importante et plus précise. Combinant le général et le particulier, la formulation du buste portrait comme un genre ambitieux et subtil se fait à travers la négociation entre les conventions de la tête de caractère et la représentation spécifique de l'individu. Cette communication examine la relation entre la nouvelle prééminence de ce genre et la théorie contemporaine de la physiognomonie en France et en Angleterre. Alors que le buste et la statue sont utilisés pour articuler les notions émergentes d'individualité et de qualités de l'esprit (notamment dans les portraits sculptés des philosophes ), quelles sont les notions physiognomiques alors utilisées ? Jusqu'à quel point le pouvoir et l'efficacité des bustes était basé sur l'idée d'un spectateur qui aurait lu non seulement Locke, mais aussi Le Brun et Parsons ? A l'inverse, on peut aussi demander à quel point ces images sculpturales ont joué un rôle dans la mise en place des théories de Lavater et al. Cette communication, à travers ces questions, explorera les connections (et les possibles interdépendances) entre la physiognomie et le portrait sculpté. Quand en 1850 Worsworth décrit la statue de Newton par Roubiliac comme 'L'index de marbre de l'esprit/ Pour toujours voyageant sur les mers étranges de la seule pensée', cette association était commune. Cette présentation considérera comment le lien entre les deux fût établis durant le siècle précédent.

 

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