The History of PhysiognomyA Leverhulme Trust International NetworkQueen Mary University of London (London), Ecole Normale Supérieure (Paris), and Scuola Normale Superiore (Pisa) |
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George Rousseau (Oxford University)'Liotard's Beard and Tristram's Nose: The Anthropological Gesture of Eighteenth-Century Physiognomy' Physiognomy was an ancient 'science' (many would have claimed pseudo-science) by the time Lavater left his indelible imprint on the tradition, but it neither began nor ended with him. In the seventeenth century Le Brun reconfigured some of its basic principles, and to an even greater extent the Newtonian revolution - broadly construed - left imprints on its pre-Lavaterian profile and, later, its post-Darwinian future. Utilizing new knowledge brought home on travels augmented the scientific revolution's footprints: collections of objects and records of observations made on faraway explorations. These accounts, in turn, were routinely compared with local - European - beliefs and practices that led to redefinitions of self and other, center and periphery, as well as universal truths about Nature, humanity, and certainty. But travel, exploration, and knowledge scientifically acquired were not the only factors: the gender revolution of the eighteenth century also played a huge role in the developing physiognomy. Gender stereotyping was responsible for some of the impulse leading to the comparative anthropology of the second half of the century in the mindsets of figures (for example) such as Buffon and Linnaeus, Blumenbach and Kant; and despite its detractors physiognomy continuously renewed itself by importing the knowledge of these early comparatists. This talk isolates two universally recognized facial characteristics and relates them to these developments. It concludes by glancing at their consequences in literary representation to raise a few fundamental questions about physiognomy's pre-Lavaterian status.
'La barbe de Liotard et le nez de Tristam: le movement anthropologique de la physiognomie au dix-huitième siècle.' La physiognomonie était une 'science' ancienne (beaucoup auraient dit pseudo-science) au moment où Lavater laissa sa marque indélébile à cette tradition, mais elle ne commença ni ne termina avec lui. Au dix-septième siècle, Le Brun reconfigura un certain nombre des ses principes de base, et dans une plus grande mesure, la révolution Newtonienne - interprétée de façon large- laissa ses marques sur son profile pre-Lavaterien et, plus tard, sur son futur post-Darwinien. L'utilisation de nouvelles connaissances rapportées des voyages à l'étranger augmentèrent l'empreinte de la révolution scientifique : collections d'objets et comptes-rendus d'observations réalisés pendant des explorations lointaines. Ces descriptions étaient à leur tour comparées avec les croyances et pratiques locales -européennes- et conduire à redéfinir l'idée de soi et des autres, du centre et de la périphérie, ainsi que les vérités universelles sur la Nature, l'humanité, et la certitude. Mais les voyages, les explorations, et les connaissances acquises scientifiquement n'étaient pas les seuls facteurs : la révolution des genres du dix-huitième siècle joua aussi un rôle crucial dans le développement de la physiognomonie. Le stéréotype lié aux genres fût responsable d'une partie de l'élan qui amena à l'anthropologie comparative de la deuxième moitié du siècle dans les mentalités de personnages tel que Buffon et Linnaeus, Blumenback et Kant ; et malgré ses détracteurs la physiognomonie se renouvela constamment en incorporant les connaissances de ces précurseurs. Cette présentation isole deux caractéristiques faciales reconnues et les relient à ces développements. Elle conclue en observant leurs conséquences dans les représentations littéraires, et en posant un nombre de questions fondamentales sur le statut pre-Lavaterien de la physiognomie.
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