The History of PhysiognomyA Leverhulme Trust International NetworkQueen Mary University of London (London), Ecole Normale Supérieure (Paris), and Scuola Normale Superiore (Pisa) |
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Caroline Warman (Jesus College, Oxford)'Looking for physiognomy: the classification of physiognomical texts from "technologies mystériques" to "sciences médicales". In this paper I will trace the classification of works of physiognomy, ancient, Renaissance and Enlightenment, up to and including Lavater in a series of catalogues, mainly but not exclusively those of booksellers: I will also refer to Sallier's mid 18thC catalogue of what was then the 'Bibliothèque du roy', and to the Encyclopédie (1751-1772). Broadly, the context is as described by Melissa Percival in the first chapter of her authoritative book The Appearance of Character: Physiognomy and facial expression in Eighteenth-Century France (1999), an Eighteenth Century that was suspicious of works of what it would call superstition and prejudice and thus seemingly distanced itself from physionomy, and particularly from its erstwhile partners metoscopy and chiromancy; thus Pernetti (or Bougeant), in his Lettres philosophiques sur les physionomies of 1748, makes a great parade of his empiricism, and declares in embarrassment that "je vais passer pour Magicien dans l'esprit des uns, pour mauvais philosophe dans celui des autres." In fact, as Percival convincingly shows, Pernetti/Bougeant's Lettres are much more of a symptom of general interest in physiognomy than a one-off title, and, in her words, "physiognomy is much more prevalent than may first appear" in the 18thC. This paper will try to see whether this pattern of denial and interest is confirmed in bibliographical classification. It will look at the ways in which physiognomy and related areas are categorised, at whether it is ever named explicitly as its own category, at how it is hived off from its embarrassing siblings, and whether in fact, as Thomas Cooper declares in 1790, physiognomy "has been treated in conjunction with subjects, now properly exploded as unworthy of attention" and at whether these categorisations shift with time. The corpus includes Sallier's Catalogue des livres imprimés de la Bibliothèque du Roy (1739-52), Diderot and d'Alembert's Encyclopédie (1751-1772), De Bure's Bibliographie instructive: ou Traité de la connoissance des livres rares et singuliers (1763-8), Rohan's Catalogue des livres, imprimés et manuscrits de la bibliothèque de feu monseigneur le Prince de Soubise (1788), Peignot's Dictionnaire raisonné de bibliologie (1802-4), and the Catalogue des livres rares et précieux du cabinet de feu M. de Saint-Martin (1806). Reference will also be made to various 19thC catalogues (Dulau 1822; Lacoste 1854; Potier 1870). Part of the interest of this approach is that it captures the difficulties classificatory systems had with physiognomy and with dividing empirical from divinatory: we see that although the broad categories remain the same, a given work may be moved from one side of the fence to the other and back again. Lastly, we in turn are able to perform our own categorising analysis of the epistemological character of each classificatory type. A la recherche de la physiognomie : classer les écrits physiognomiques, de la "technologies mystériques" aux "sciences médicales". Au course de cette communication, je retrace le classement des travaux physiognomoniques, anciens, de la Renaissance et des Lumières jusqu'à et incluant Lavater, dans une série de catalogues provenant majoritairement mais non exclusivement de libraires. Des références seront aussi faites au catalogue produit par Sallier au milieu du dix-huitième siècle pour ce qui était la 'Bibliothèque du Roy', et à l'Encyclopédie (1751-1772). En général, le contexte est largement tel qu'il fut décrit par Melissa Percival dans le premier chapitre de son The Appearance of Character : Physiognomy and facial expression in Eighteenth-Century France qui fait authorité. Le dix-huitième siècle était soupçonneux de travaux au sujet de ce qu'il appelait superstition et préjugé, et se distancerait de la physiognomonie, et particulièrement de ses anciens compagnons tels que la metoscopie et la chiromancie. Ainsi, Pernetti (ou Bougeant), dans ses Lettres philosophiques sur les physiognomies de 1748 fait grandes démonstrations de son empirisme et déclare embarrassé 'je vais passer pour Magicien dans l'esprit des uns, pour mauvais philosophe dans celui des autres.' En effet, comme Percival le démontre les Lettres de Pernetti/Bougeant rélèvent bien plus du symptôme montrant l'intérêt général pour la physionomie que du cas isolé, et suivant Percival on peut dire que la 'physiognomy is much more prevalent than may first appear' au dix-huitième siècle. Cette communication s'exercera à voir si ce schéma de rejet et d'intérêt combinés se trouve confirmé dans les classements bibliographiques. Elle explorera comment la physiognomonie et les matières qui lui sont proches étaient classées, si elle était explicitement désignée de son nom en tant que catégorie à part entière, comment elle fut détachée de ses compagnons embarrassants, et si en fait, comme Thomas Cooper le déclare en 1790, la physiognomonie 'has been treated in conjunction with subjects, now properly exploded as unworthy of attention' et finalement si ces catégories évoluèrent avec le temps. Le corpus inclut le Catalogue des livres imprimés de la Bibliothèque du Roy (1739-52) de Sallier, l' Encyclopédie (1751-1772) de Diderot and d'Alembert, la Bibliographie instructive: ou Traité de la connoissance des livres rares et singuliers (1763-8) de De Bure, le Catalogue des livres, imprimés et manuscrits de la bibliothèque de feu monseigneur le Prince de Soubise (1788) de Rohan, le Dictionnaire raisonné de bibliologie (1802-4) de Peignot, et le Catalogue des livres rares et précieux du cabinet de feu M. de Saint-Martin (1806). Des références seront aussi faites au divers catalogues du dix-neuvième siècle (Dulau 1822 ; Lacoste 1854 ; Potier 1870). Une part de l'intérêt de cette approche est qu'elle capture les difficultés des systèmes de classements face à la physiognomonie, et à la séparation entre l'empirique et le divinatoire : il peut être observé que bien que les catégories demeurent les même, une même oeuvre pourra passer de l'une à l'autre, et vice versa. En dernier lieu, il nous est possible de réaliser notre propre analyse de classement de la nature épistémologique de chacune des catégories.
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